samedi 11 février 2012

Sur les pistes de l'Outback : terre rouge et mouches en pagaille

Mines d'Opal de Coober Pedy


Partir d'Alice Springs fut ardu puisque je n'attendrais pas moins de 24h sous le seul arbre situé à la sortie de la ville, attente animée par une nuée de mouches insupportable, avant de me voir offrir un "lift" jusqu'à Coober Pedy, située à mi-chemin.

Coin sympa que j'ai occupé 24h, en attendant une bonne âme


La route m'apportera mes premières tornades, se présentant parfois en bande de 4 et dansant sur une terre rouge feu qui s'étend sur des milliers de kilomètres. Ce coin désertique est appelé l'Outback, foyer du massif d'Uluru et de nombreuses autres singularités telles canyons et mines d'opal.



Les rares habitants ont gardé un look très pionnier avec souvent une longue barbe descendant jusqu'à la taille et le chapeau de paille qui va avec. Il ne leur manque que la pioche et la bouteille d'eau-de-vie pour se croire en plein remake d'un métrage bien connue de Disney.

Le premier lac sur ma route, si salé qu'on le croirait couvert de neige


Ceux-ci sont de plus très amicaux et les actes de bienveillance envers ma besogne d'auto-stoppeur nombreux. On me sort un tabouret pour que l'attente soit plus supportable, on me donne des fruits, on me conseille.

Le train de l'Outback au loin, s'avalant ses 4000 bornes hebdomadaires


Il est de plus sympathique de croiser quelques descendants de colons français qui me témoignent une sympathie toute naturelle, vraisemblablement en hommage à leurs racines.

Cathédrale St Peter


J'arrive finalement à Adelaide après une courte halte à Port Augusta et la différence de température est déjà saisissante puisqu'il fait entre 15 et 20° de moins, la chair de poule guette (si).

Cette cité est sans doute la première jusque là à avoir un peu de charme et, quand bien même je n'ai pas encore eu la chance de me rendre aux États-Unis, la comparaison avec le modèle américain est évidente. Des rues quadrillées, une City au centre, quelques églises en pierres d'aspect neuf, la rivière Torrens bordée de pelouses et d'allées goudronnées pour joggeurs et cyclistes chevronnés. Bref, un véritable décor pour un film de Sam Mendès.



La population aborigène a à présent disparue, place à l'insouciante société moderne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire