vendredi 20 mai 2011

En quête de typique


Mes bienfaiteurs. Veuillez m'excuser pour le cadrage.

Vienne est certes magnifique mais l’omniprésence de touristes gâche un peu l’immersion. Je ne suis pour l’heure resté que dans de grandes agglomérations et, quand bien même le temps passé fut des plus agréables, l’envie se fait sentir de voir quelque chose de plus typique. 

Je décide ainsi de prendre la direction de la petite ville de Wiener Neustadt située entre Graz et la capitale pour y rester 2 jours. Toutefois l’idée de me fendre d’une nouvelle nuit sous la tente ne m’inspire guère et je me décide à utiliser le site Couchsurfing pour la première fois. Après quelques recherches, Alex et Adina, couple de roumains installés depuis 1 an acceptent de m’héberger pour la totalité de mon séjour.


Suspens, qui sont ces gens ? Je n’ai aucune idée de la façon dont cela va se passer mais une chose est sûre, la perspective de dormir dans un lit anesthésie la moindre interrogation à leur sujet. Après un premier passage dans le petit bourg et la dégustation d’une ou 2 spécialités locales baignant dans l’huile, mon hôte vient me chercher en vélo et m’amène jusqu’à  son appartement. L’accueil est des plus chaleureux et les discussions s’enchainent, avec même un passage par une interprétation de chanson roumaine qu’Alexandru refusera de terminer, sous prétexte de mauvais grain de voix. 



Après m’avoir préparé un petit déjeuner, ce dernier m’emmènera faire un tour de la cité durant toute la matinée avant que je ne vole de mes propres ailes. La soirée se veut tout aussi sympathique et malgré le nombre de fausses notes, mes ( fabuleuses) balades à la guitare semblent plaire à Adina. Une maigre récompense pour toute la générosité dont ces gens ont fait preuve avec un étranger malodorant (à fortiori…).

Résultat très positif donc puisque cela m’incitera à réutiliser le procédé dans un futur proche.
Alors que le passage vers la Hongrie n’est plus bien loin, une question se pose : pourquoi une majorité de gens vivants en Autriche, malgré leur gentillesse et leur ouverture, passent un certain temps à déprécier leur pays ? Autant ils vous offrent tout ou presque, autant à les entendre il n’y a pas grand-chose à voir ni a faire ici, ce qui est à l’évidence faux !



Avec un patrimoine et une histoire pareille, la plupart des contrées voisines peuvent aller se rhabiller mais pourtant, cela ne semble pas  les toucher le moins du monde.
Autre point surprenant : la pratique des langues. Il est rare de rencontrer quelqu’un qui ne parle pas anglais, et avec une maîtrise des plus impressionnantes. Quand j’entends causer mes compatriotes dans la langue de Shakespeare et quand je m’écoute un minimum, il est très facile de distinguer d’énormes lacunes que les pays germaniques ne rencontrent à l’évidence pas !

Bref, voilà pour ce qui est du constat. Direction Vienne de nouveau avant de gagner Budapest !

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