mardi 31 mai 2011

Les terres du clan Magyar



Après une semaine somme toute tranquille je quitte la capitale en direction de Szeged, la Costa del Sol hongroise.

Un garde de la Freedom Statue sur la citadelle

C'est un fait, mon ressenti global sur la ville reste mitigé, mais on ne peut nier la beauté de certains lieux comme les châteaux de Buda et Vajdahunyad. Les nombreuses statues constituent également une part importante de son atmosphère.



Mais dire que l’on connait le pays en n’ayant vu que son pôle principal, ce serait affirmer que l’on connait la France en se cantonnant à Paris. Faux, faux, archi-faux !

Je m’éloigne donc petit à petit de la capitale et tend le pouce dans l’espoir d’achever les 170 km me séparant dudit patelin dans la journée. L'attitude des conducteurs ici est particulière : très réceptifs, ils s'arrêtent à mon niveau, me dévisagent puis se cassent, créant ainsi des micro-bouchons. Les passants font de même, achètent parfois un truc à manger et s'assoient pour me regarder faire. Je suis une attraction en somme !

Kecskemét

Je parviens finalement à gagner Kecskemét et l'attitude des gens change dans le bon sens. Et même si j'ai eu le bonheur d'assister aux plus belles moues d'automobilistes depuis mon départ, certaines personnes viennent me voir spontanément pour me proposer leur aide.

De gauche à droite : Attila, Vladimir, Oszcar, Edgàr, Agnes

Bref, une fois là, je trouve à loger dans un dortoir d'étudiants serbes d'ascendance hongroise (pour les curieux, relire l'histoire de la Grande Hongrie et du traité de Trianon). Il ne faut pas plus d'une heure avant qu'Attila, mon "voisin", ne me convie à une chicha. Ce qui à la base ne devait être qu'une simple conversation amicale se transforme en beuverie avec toute la jeunesse des environs ! Curieux, ils me posent un tas de questions et tiennent à me faire découvrir les mets locaux. Ainsi défilent bouteilles de  pálinka ( l'eau-de-vie du coin), diverses pâtisseries et boulettes de viande. Plus accueillant, c'est difficile !

Le Dome de Szeged

Le lendemain se solde par une sympathique gueule de bois qui ne m'empêchera toutefois pas d'explorer la ville. A taille humaine, Szeged fut reconstruite par les instances catholiques après la crue du fleuve Tisza, ayant tout ravagé voilà plus d'un siècle.



Force est de constater que le résultat est à la hauteur, c'est mignon tout plein. L'influence orientale liée à l'occupation ottomane est également très présente.

Face au fleuve

Je quitterais donc le territoire Magyar dés demain, mais étant en avance sur mon calendrier, je vais peut-être faire un détour par Belgrade, la décision n'est pas encore arrêtée !  De nombreuses personnes me louant les vertus du pays, je suis assez tenté.

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